28 avril 2010

Que calor !

Le 3 avril dernier, nous étions à Polymanga.
Gin Ichimaru enceinte, ça le faisait pas mal.

Les cosplays n'étaient pas très originaux ni très surprenants, un peu décevant.
Les rayons de mangas classiques, le merchandaillezing tout autant.
J'ai quand même réussi à tailler une mini-bavette avec une nana qui avait visiblement le même âge que moi (à peu de choses près) et qui avait l'air particulièrement passionnée et très au courant des yaoi. Ca fait plaisir. Hum.

Plus tard dans la soirée, alors que d'aucuns trinquaient la bouteille de blanc pendant que moi je me morfondais sur mon verre de sirop, mon téléphone sonne.

Diantre ! Aurais-je des amis ?

Que nenni, un numéro inconnu et en plus genre super-long avec un indicatif international.

Grâce à Heidi et son agenda multi-tâches magique, nous apprîment que le numéro provenait du Venezuela (dont la capitale est Caracas). Autant dire, loin. Mon mystérieux interlocuteur, que j'appellerai Don Diego de La Vuega, n'a pas laissé sonner suffisamment longtemps pour que je réponde (j'l'aurais pas fait mais bon...).
Quelques secondes plus tard, je reçois un sms :

"You man o woman"

Polie et un peu inconsciente, je me prends au jeu.
Je lui réponds gentiment qu'il s'est trompé de numéro.

Malgré cette information capitale, il continue son ptit jeu et ça commence à me saouler.
Je finis par couper court en disant que je suis une femme, mariée, enceinte.

La plupart des hommes normalement constitués auraient tendance à se prendre subitement pour Usain Bolt qui, si son point de départ était moi, placerait sa ligne d'arrivée... ah ben tiens, ouais, au Venezuela.
La grossesse regorge d'avantages de ce genre. Mesdames, n'hésitez plus !

Sauf que non. Notre ami Don Diego doit être
maïeusophile puisqu'il continue de plus belle. Et commence à me faire rire :

"Not entiendo aleman escribe en español".

J'aurais presque envie de lui répondre en grec ancien. Mais dès lors, en fait, je ne réponds plus.

SMS suivant : "Queria escuchar tu voz bebé?"

Ca y est, je me retrouve embringuée dans un réseau de trafic d'enfant, il veut me vendre un mioche ! (Allez, chuis sûre qu'au Venezuela ça se fait)

Devant mon silence, Don Diego s'énerve : "Buenas noches odiosa".

Là, on pourrait croire que l'affaire est réglée.
J'aurai perdu 2 sms, envoyés au Venezuela, mais lui... beaucoup plus déjà.
Sauf que non.
Au jour d'aujourd'hui, j'ai reçu, en tout, près de 20 sms, soit environ un par jour.

Ce ptit malin a presque réussi à m'avoir lorsqu'il m'a appelé en numéro masqué.
Naïve, j'ai répondu.
Comme je ne comprenais rien ("Allo Mata, allo mata, allo mata"), j'ai raccroché après m'être gentiment excusée (c'est affreux ce que je suis polie) pour recevoir, 30 secondes plus tard, un sms me traitant d'odiosa. Deux minutes après, un nouveau sms : "What's your name?".
Par la magie du hasard, je me retrouve avec un schizophrène stéréotypé aux fesses.

Le dernier "Hola como estas" date de hier.

J'en conclus qu'il n'a toujours pas reçu la facture de son téléphone.




(Mais ya baleine sous caillou... Les messages n'arrivent qu'à des heures suisses. Pas une fois à 3heures du matin... J'me pose gentiment des questions. J'ai quand même appelé mon opérateur pour m'assurer que moi, ça ne me coûtait rien. Il peut continuer le Don Diego ^^)


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