Les deux semaines de la mort qui tue sa race à mémé en slip léopard

Apprécions un instant la longueur de ce titre.

Je commence à croire au karma.
Je n'aurais peut-être pas dû vouloir marabouter un pauvre petit étudiant traducteur il y a trois semaines, parce que là, j'ai l'impression d'en payer le prix fort.

Je me suis fait voler mes clés.
10 jours plus tard, la police me les rendait.
En même temps, je perdais un collègue.

Je me suis envoyé le coin d'une barre de métal dans le genou.
Je me suis pris une porte dans la gueule, toute seule comme une grande, me faisant une jolie bosse comme quand j'avais 5 ans.
J'ai développé un cor au pied mal placé qui fait bien mal.

Mon prof de tai-chi m'a choisi comme cobaye pour démontrer une manoeuvre de défense. Il a mal évalué la distance entre ma gueule et sa main qui est partie un peu trop vite. Paf la baffe.
Il s'est excusé en disant qu'il avait pas fait exprès. J'ai répliqué en disant que c'est bien ce que j'espérais.

Mercredi, suite au retour de mes clés, sans mon porte-clé Totoro qui devait être trop voyant pour le voleur et qui doit maintenant se trouver bien seul et abandonné dans une décharge, je pensais que la période padbol était finie...

C'était sans compter sur le plombage qui vient de lâcher ma molaire, laissant un trou béant. Qui commence à faire mal.
Un samedi soir.
J'aime.

Tout ça pour dire que là, je rends les armes, j'abandonne la lutte, je capitule.