22 octobre 2009

Sait-on jamais...


En pleine période examinatoire, j'ai pris la résolution de passer la majorité de mon temps libre dans une salle de lecture histoire de bûcher sévère.


C'est l'intention qui compte.

Il y aura toujours un truc, un événement, un imprévu qui me fera dire non, faut absolument que je rentre ce soir pour faire ça.
Qu'il s'agisse d'un dossier de candidature pour un super-boulot ou de la lecture d'une œuvre magistrale sur le milieu de la prostitution ou encore une grosse crise de feignasserie.
En même temps, un bouquin sur la terminologie et ses techniques ou un épisode de Dr. House, le choix est limpide.

Chaque fois, le même schéma.
A ce soir mon mari ! Ah tu n'oublies pas, je vais à la biblio, je rentre tard.

Le soir-même : Non tout compte fait je suis rentrée, fallait que je voie ce que Sawyer (message personnel : ceci a été écrit avant) allait sortir comme vacherie ce soir.

La plupart du temps, c'est simple. Il me regarde avec l'air de dire c'est une glandeuse, je lui réponds du regard j't'emmerde et je me dis que demain, pour sûr, j'y vais. Ah non, demain j'ai tai-chi. Bon, alors jeudi ? Ah non je sors jeudi. Vendredi ? Je sais déjà que vendredi j'aurai pas le courage...

Sauf que... Mardi soir, je rentre tout excitée à l'idée de faire rien d'utile. 19h30, toujours pas de mari. Chouette, mon célibat se prolonge de quelques heures.
20h00 : il doit faire des heures sup.
20h30 : ya peut-être eu un gros imprévu au boulot.
21h00 : bon... j'vais l'appeler là. Bien sûr, ça ne répond pas.
21h15 : fais mine que tu t'inquiètes pas.
21h30 : ça y est, je suis veuve.
21h37 : il appelle. Il a croisé un collègue à la gare.

"Oui, c'était par hasard et on s'est dit qu'on allait boire un verre. Ben aussi, t'as dit que tu rentrais tard donc je t'ai pas appelé."

Oké.

Bon, je vais me résoudre à bosser à la maison.

Sait-on jamais, il pourrait croiser une prostituée nymphomane qui lui propose une passe gratuite...



3 commentaires:

  1. T'as vraiment bien fait de glisser un message personnel qui t'évite vraiment de te faire grave chambrer.
    :D

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  2. Et tu as révisé au moins ce mardi soir en l'attendant ??

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  3. Val : Ouais, je sais... -_-'

    Figèle : Bosser à la maison, c'est comme tenter une ascension de l'Everest sans bras.
    Entre l'ordinateur, la télé, les chats, les voisins, la piscine, le frigo... on avance pas.
    Donc non.

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