Comment le Japon a détruit ma vie

Souviens-toi, le printemps dernier...

Et la suite, t'en as même pas idée.
Oui parce que après le yaoi, j'ai appris ce que voulaient dire plein d'autres mots comme, pour aller directement au pire, le shotacon (si tu sais pas ce que c'est, je te conseille fortement de bas-les-pattes).

Maintenant, c'était prévisible, je me retrouve à faire des allusions permanentes.

Aux magasins de jouets, le jeu de société "Jonathan et le trou noir". Hum.
Au parc aquatique : "C'est toi qui vas devant ? C'est moi le seme !"*
J'en passe et des meilleures.

Bien sûr, on pourrait me reprocher d'avoir l'esprit mal placé et, pour être sincère, je ne pense pas que le yaoi en soit la seule cause.



Tous les mardis, la deuxième chaîne de magasins de Suisse, publie son hebdomadaire, parfaitement inutile.

Mardi matin donc, je reçois le courrier au boulot et je dois dire que mon cœur s'est arrêté de battre pendant une seconde en voyant la couverture.

Je te laisse apprécier le spectacle et j'espère que tu me diras, toi petit lecteur qui me comprends, que ce n'est pas de ma faute.

Pour continuer à m'enfoncer, le soir venu, je décide de montrer ça à mon homme, pour rigoler (haha c'qu'on s'marre dans la famille Zia).
Il sourit. Je lui demande pourquoi. Il me dit : Ben c'est des gays...

Non.

Ce sont des frères.
Qui font de la lutte Suisse.
Ah...

Pour confirmer, je me mets en quête de l'article à l'intérieur du dedans du journal, pensant trouver l'image qui me servirait à lui prouver qu'il n'y avait rien de louche à cette couverture.

Grand mal m'en a pris :

Ya des jours, on se demande pourquoi on se lève le matin...


* Le pire, c'est que c'est même pas moi qui l'ai dit. Friends share your interests. Real friends share your perversions.