Ca fait un sacré moment que j'ai plus rien écrit pour MFT. J'ai un peu perdu le fil.
Au début, j'avais demandé : qu'est-ce que la traduction ?
Petit à petit, ceux qui ont suivi auront compris que la définition parfaite n'existe pas. C'est bien trop complexe et bien trop vaste pour être résumé en quelques mots.
Les mots qu'on entend souvent sont : "transposer", "fidèlement", "retranscrire", etc.
Mais qu'est-ce qu'on entend par "fidèlement" ?
Simplement, on pourra dire qu'il s'agit de redonner le sens du texte source dans le texte cible. Mais ce faisant, il faut aussi lier le texte à des éléments extérieurs comme la culture, la culture générale, "l'inconscient collectif" si j'ose dire, qui n'est pas le même dans toutes les langues.
Si je reprends l'exemple de la moutarde de Bénichon, on comprend mieux qu'un texte ne peut pas être fidèle.
La tâche peut s'avérer parfois tellement difficile qu'on en viendrait presque à laisser tomber les bras.
Durant les samedis de cours, une camarade de classe disait souvent, par dépit et par défi : "En fait, on ne peut pas traduire !"
Traduire signifie, pour beaucoup, perdre de l'information. Ce qui est malheureusement inévitable.
Mais un bon traducteur saura compenser cette perte de la langue source en remplaçant certains éléments avec la culture de la langue cible.
En gros, traduire un texte, c'est comme de cocufier son partenaire avec son frère (ou sa soeur), surtout s'il s'agit de jumeaux dizygotes.
J'en connais un qui va être content d'entendre ça tiens.
Au début, j'avais demandé : qu'est-ce que la traduction ?
Petit à petit, ceux qui ont suivi auront compris que la définition parfaite n'existe pas. C'est bien trop complexe et bien trop vaste pour être résumé en quelques mots.
Les mots qu'on entend souvent sont : "transposer", "fidèlement", "retranscrire", etc.
Mais qu'est-ce qu'on entend par "fidèlement" ?
Simplement, on pourra dire qu'il s'agit de redonner le sens du texte source dans le texte cible. Mais ce faisant, il faut aussi lier le texte à des éléments extérieurs comme la culture, la culture générale, "l'inconscient collectif" si j'ose dire, qui n'est pas le même dans toutes les langues.
Si je reprends l'exemple de la moutarde de Bénichon, on comprend mieux qu'un texte ne peut pas être fidèle.
La tâche peut s'avérer parfois tellement difficile qu'on en viendrait presque à laisser tomber les bras.
Durant les samedis de cours, une camarade de classe disait souvent, par dépit et par défi : "En fait, on ne peut pas traduire !"
Traduire signifie, pour beaucoup, perdre de l'information. Ce qui est malheureusement inévitable.
Mais un bon traducteur saura compenser cette perte de la langue source en remplaçant certains éléments avec la culture de la langue cible.
En gros, traduire un texte, c'est comme de cocufier son partenaire avec son frère (ou sa soeur), surtout s'il s'agit de jumeaux dizygotes.
J'en connais un qui va être content d'entendre ça tiens.
La comparaison est imagée...
RépondreSupprimerEn tout cas, ce que je déteste, c'est les traducteurs qui te foutent une tonne de bas de page, plutôt que de compenser. Je préfère perdre un peu de sens, que de me taper la lecture de notes minuscules, qui n'ont pas toujours un intérêt fou.
Mais il existe au moins un traducteur dont la réelle qualité de traduction fait qu'il gagne des prix : Patrick Couton. En 1998, il as reçu le Grand Prix de l'Imaginaire pour l'ensemble de ses traductions du Disque-monde. Faut dire qu'elles sont de qualité.
RépondreSupprimerLa série de "Les annales du disque monde" est la seule série de livre que je lis sans jamais me dire qu'il faudrait que je parfasse mon anglais pour la lire en original.
Et contrairement à Val, je ne supporte pas de perdre du sens. Si je lis un auteur c'est pour avoir l'histoire qu'il a écrit, son opinion, sa vision, pas une version édulcorée.
J'aime beaucoup le " je suis juste un peu moins conne que toi " :D
RépondreSupprimer