J'ai attendu, attendu...

Zai zai zai zai.

Tu connaissais Bridget. Tu connais Lynote. Tu vas rencontrer Blondine.

Ouais, Blondine, c'est moi.

Mardi après-midi, je trépignais d'impatience à l'idée de retrouver mes deux camarades (elle et lui) de la formation avec lesquels j'ai partagé un nombre d'heures incalculables dans le train.

Mardi soir, 17h30, je me rends compte que mon portable est muerto. Scrouic, plus rien.
Pas grave, je ne serai pas dérangée comme ça.

Ils devaient arriver avec le train de 17h56.
Je vais à la gare, 5 minutes en avance, le temps de griller une gauloise sur le quai. Le train arrive.

Personne.
Enfin si, plein de gens, mais pas ceux que j'attends.

Peut-être qu'ils ont loupé le train à Berne ?
Je me résouds à attendre le train de 18h26.

Après un coca et un chapitre d'un bouquin ô combien passionnant (tu en sauras plus demain), je retourne sur le quai, une nouvelle clope en attendant.

Le train arrive.

Les passagers débarquent.
Personne, again.

Je pense que là, ya comme un souci.

Rentrons à la maison, mettons le téléphone à charger, sait-on jamais.

2 minutes s'écoulent, rien.

J'appelle la fille. Elle ne répond pas. Je hurle.

Je raccroche et vlà-t-y pas que mon portable "claironne l'arrivée d'un texto" (copyright Aldebert).

Elle ne peut pas, elle doit remplacer un collègue malade, elle l'a appris ce matin, elle est désolée. Lui aussi a envoyé un message. On remet à une autre fois.

Zia s'en doutait bien que quelque chose clochait.

On pensait pouvoir s'en sortir comme ça, tranquilles, reporter la date et basta on en cause plus.

Mais Zia l'a appelée, elle. Elle a vu sur son téléphone qu'elle avait appelé. Zia se sent con.
Surtout le mercredi matin quand elle appelle.

"Nan mais chuis désolée, en fait j'ai appuyé sur le mauvais bouton..."

Blondine avait trop honte pour avouer.

Blondine va de se pas s'inscrire sur www.javoue.com (Merci qui ? Merci Valérie !)