2 mai 2012

De l'éducation



Ouh là, mon titre me rappelle d'affreux souvenirs scolaires... (entre Montaigne, Rousseau et Pascal... j'ai mal)

Donc, pour continuer, avoir un enfant représente des défis constants et ô combien difficiles à relever.

A chaque âge sa peine (de mère), même si rétrospectivement, les premiers mois sont les plus effrayants mais également les plus faciles.

Au début, on s'inquiète du développement moteur, de l'apparition mirifique du sourire, du premier retournement (je l'aurai attendu 8 mois cui-là), du areuh, de la position assise, debout, de la marche. Bien qu'à 20 mois, ma fille ne soit pas encore passée maître dans l'art du je-reste-debout-sans-m'éclater-la-tronche-par-terre, du côté purement physique, elle se débrouille, tant bien que mal.
Il y a aussi les premières purées où on découvre avec bonheur l'extase gustative que vit son enfant émerveillé (si tu me crois pas, clique ici).

On passe donc les premiers mois à guetter un déplacement, surveiller un poids et une taille, la couleur des yeux, la non-pousse des cheveux, la non-sortie de dents, le développement de la préhension etc. etc. etc.

On ne se rend pas compte à quel point c'est... euh... jusqu'au moment où on se retrouve face à de vraies questions. Enfin surtout à de vrais interdits.

"Non, on ne mange pas le lave-vaisselle !"
"Non, ne mange pas la queue du chat !"
"Non, ne mets pas la cuillère dans les cheveux !"

On remarquera que ça tourne pas mal autour de la bouffe...

Un peu plus tard, avec l'apparition des premiers mots (ici, ce n'était ni maman, ni papa, mais maïs... la bouffe, encore et toujours), tout plein de bonnes intentions, on file vite acheter imagiers et autres livres sensoriels.


On s'évertue donc à inculquer à grand renfort de coups de marteaux le bruit de :

- la vache : meuh
- le serpent : ssss
- la girafe : pouet pouet (hommage à Sophie)
- le camion de pompiers : pin pon

Puis arrive le jour fatidique, ce jour pourri où on est un peu fatigué et où on laisse traîner le cadeau débile-délire qu'on a reçu il n'y a pas si longtemps.
On s'absente, un petit moment, juste histoire de prendre l'air et au retour, on remarque que le dit cadeau est devenu propriété de la progéniture, sans même qu'on ait son mot à redire.
Progéniture est heureuse, progéniture se marre, progéniture a gagné, ce cadeau pour maman sera désormais son cadeau.

Et c'est ainsi que ma fille, ma douce héritière, à tout juste 20 mois, savait déjà dire...

zombie

(bon, ça donne plutôt zeubi en vrai, mais tout de même)
(la pomme ne saurait tomber loin de l'arbre)
(le contraire m'aurait fait mal)


Si tu veux savoir ce que ça donne, voici la pub vidéooooooo :



5 commentaires:

  1. ok ok ok... donc, ta fille parle français, allemand, italien et zombie - c'est bien de lui faire apprendre plusieurs langues ! surtout dès ces 20 mois...

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  2. Elle ne parle ni allemand, ni italien, ni zombie.
    Elle sait juste dire le mot zombie (ou zeubi).
    J'en ferai une surdouée un peu plus tard :P.

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    1. Très bons débuts !
      Il est primordial de la sensibiliser aux dangers de la vie.

      Je recommande pour le soir, en guise de livre d'histoire et afin de parfaire son éducation, cet ouvrage :
      http://www.amazon.fr/Guide-survie-territoire-zombie-sauver/dp/2702139728

      Indispensable s'il en est !

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  3. Seeeeb : j'ai déjà ce livre de référence ^^.
    Je pense que d'ici ses 8 ans, elle sera largement en mesure de survivre à l'apocalypse zombie.
    (quoique... mon objectif inavoué serait qu'elle en soit à l'origine :P)

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