9 juin 2010

Re-chute

Ouais, chuis en cloque, mais c'est même pas le gros de la raison pourquoi que j'écris pas sur mon blog (et en fait des fois j'me dis que je ferais mieux de pas écrire, Larousse doit se retourner dans son humus).

Je n'avais toujours pas fini ma formation, celle qui va faire de moi THE traductrice qui se fondra parfaitement dans la masse des autres (je sais rester modeste, MOI).

Il me restait le petit détail, le dernier examen, la théorie. Une petite demi-heure, oral, devant des profs sympas qui me poseraient des questions sympa.

Et c'est ce que j'ai essayé de faire hier soir.

Et c'est là que ça a commencé à cafouiller sévère.


J'ai bossé. J'ai appris. Je savais mes listes par coeur. J'y allais le coeur léger et l'esprit tranquille. J'étais confiante et assurée.

Jusqu'au moment où ils sont entrés.
Sympas, souriants, gentils.

J'ai paniqué.

Je suis devenue une page blanche.
J'ai balbutié certaines réponses, tant bien que mal. J'ai bégaié, beaucoup.
J'ai ramé. En rond...

Je me suis revue il y a dix ans, au bac, à l'oral de maths, où j'ai réussi à me planter sur un exercice de probabilités. Il suffisait de faire un arbre. Ben non. J'ai dansé la polka devant les profs, histoire qu'ils ne soient pas venus pour rien.


Je ne pensais pas qu'à 30 ans, il était possible de se vautrer aussi prodigieusement.


D'ici lundi, le couperet va tomber.

J'vais mettre une ptite bougie à Sainte Rita. On verra si elle me pardonne de la maudire depuis 4 ans tiens.


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