21 avril 2010

Bloub...

Je me prélasse dans mon bain, je joue la paresseuse dans les bulles et je feins la fatigue dans la vapeur (ouais je sais chéri, pas trop chaud, on voudrait pas cuire la particule).

Il ne me manque que les bougies et la musique douce (José Gonzalez, Norah Jones ou encore Dawn Landes... Tant que c'est tranquille voire acidulé, ça fait l'affaire).

Je tiens dans mes mains le dernier Otaku-Girls et je me régale tranquillement, la tasse d'Earl Grey à portée de main (comment ça pas plus de 2 thés par jour ? Tant qu'on y est, tu vas me faire vivre dans une bulle comme Michael Jackson ???).

Il est déjà 22h00. Comme le temps passe vite. Et dire que demain, je dois me lever à 7h00. Pas envie. Nan. Je rêve déjà de congé maternité (ouais ça va je sais tu veux des sous pour acheter une maison. Maison dans laquelle c'est toi qui fera le ménage parce que compte pas sur moi qui devrai déjà m'occuper du morveux en plus du boulot...).

Mon portable sonne. Dis, tu me l'apporterais ? Il serait temps que je change la sonnerie, on dirait la mauvaise musique d'un mauvais film porno (celui qui me trouve un bon film porno... Par contre, une bonne musique de film porno, ça doit pouvoir se faire, à méditer).

Au téléphone : Ouais ben là tu vois, je suis dans mon bain. Pourquoi ça me fait rire ? Quelques bla plus tard, je raccroche sans oublier de souligner, une fois de plus, que je suis dans mon bain et que toute cette luxure me divertit au plus haut point.

L'eau s'écoule doucement, je m'alourdit de plus en plus dans le fond de la baignoire avant de trouver la force de me lever, de prendre une douche et de me sécher (c'est bon t'inquiète, j'vais pas prendre froid, il fait 40 degrés dans c't'appart !).

En enfilant mes chaussettes je comprends enfin. Un mot du dictionnaire vient enfin de prendre sens. Ces mots qui sont là, dont on sait la signification mais qu'on ne comprend vraiment que par le vécu...
Je me revois dans mon bain, mon portable à l'oreille en train de tendre mes jambes et de les replier, façon Gilette avec bonus de cellulite. Et je viens de trouver l'illustration parfaite du mot
décadence.


2 commentaires:

  1. Un bon film porno ?
    Là comme çà je pense à XYZ de John B.Root
    Au moins y'a du scenar et à quelques moments on peut presqu'y croire (bon çà reste du porno c'est pas du Woody allen)

    RépondreSupprimer
  2. Et luxure était-il bien le mot que tu voulais employer ? (si je peux me permettre, une fois n'est pas coutume)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Luxure
    :p

    RépondreSupprimer