3 février 2009

No car, no problem


J'aurais pu commencer par un historique de ma vie avec les voitures.

Mais non.

Ce serait long et compliqué, alors qu'il suffit de dire que moi et les bagnoles, on a une relation particulière. Très particulière même.

3 sont passées entre mes mains. En moins de 5 ans. Un seul décès naturel.

Depuis 4 ans, j'ai gagné en sagesse, je vais à pied.

Pourtant, il est certaines choses pour lesquelles la voiture reste indispensable.

Parmi ces excursions, je citerai allègrement Ikea. Où nous sommes allés samedi.

Ikea fait partie de ces escapades régulières, mais pas trop, dont je ne saurais me passer. Deux fois par an, au moins, je suis irrémédiablement attirée par les étalages de meubles, de tissus, d'accessoires et de décoration. Voudrais-je y résister que je n'y parviendrais pas.

A tel point que j'emprunte la grosse voiture du boulot pour m'y rendre.

A chaque fois, le même stress s'empare de moi. Allons-nous arriver en vie à destination ? Reviendrons-nous sains et saufs à notre point de départ ?
En résumé, les appréhensions normales d'une personne qui ne conduit qu'une fois tous les six mois.
Plus je stresse, plus je me concentre, plus j'omets certains détails.

Arrivée à Ikea, après une bonne heure de route.
Soulagée de nous voir en pleine santé, je me jette dans le centre tel un ogre affamé. Deux heures plus tard, on passe en caisse, on paie, on sort, on charge le véhicule.

Cinq minutes plus tard, pause cigarette oblige, je me mets au volant et remarque, très naïvement :
"Ah tiens, j'ai laissé les phares allumés."
20 secondes plus tard, je me répète :
"J'AI LAISSE LES PHARES ALLUMES !!!"

Clic.
Curieux son pour un moteur qui démarre...

A une heure de route du point de départ, sur un parking bondé, Zia a réussi à décharger la batterie de la voiture qu'elle a emprunté à son employeur.
Jolie performance.

Moi-même et ma blondeur, toutes deux paniquées, tentons le tout pour le tout et allons demander de l'aide au service clients du centre commercial.

Un technicien finira par venir avec un appareil de démarrage, après un quart d'heure d'attente.
Petite attente où j'ai désespérément cherché le levier pour ouvrir le capot.
En désespoir de cause et complètement anéantie par ma propre stupidité, je finis par appeler le concierge, principal conducteur du véhicule.

On trouve le levier, on repart.

"Ne pas caler. Ne pas caler. Ne pas caler. Ne pas caler. Ne pas caler. Ne pas caler."


Rentrés à bon port, je me dis qu'on pourra oublier cette histoire.

C'est bien sûr sans compter mon très cher homme, qui saura rappeler à mon bon souvenir cette mémorable escapade et le concierge, dont j'attends encore les moqueries.


1 commentaire:

  1. Mais euh...comment dire??
    Mouahahahhhahhahh!!!

    Voilà exactement pourquoi je n'ai pas de voiture, et même pas le permis!!
    J'adore, vraiment très fort!

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